Tandoku-Renshu : se pratique seul, les mouvements techniques sont répétés dans le vide, c'est un travail de modélisation mentale du placement spatial du corps et de
celui du partenaire imaginaire.
Uchi-komi : signifie « rentrer en contact ». Se pratique à deux pour travailler en répétition l'entrée d'une projection (déséquilibre, placement du corps, lancement
de la technique) sans faire chuter le partenaire.
Nage-komi : se pratique à deux, c'est la suite logique de l'uchi-komi puisqu'il s'agit de répéter plusieurs fois une technique entière, avec chute lorsque
l'on travaille le nage-waza. Il est possible de travailler en nage-komi en ne-waza (au sol).
Yaku-soku-geiko : dans le même esprit que le nage-komi, cet exercice s'effectue en déplacement permanent, lors duquel Tori profite d'opportunités pour lancer des attaques. Uke chute à chaque fois, n'esquive ni
ne bloque les attaques.(c'est une sorte de randori d'étude).
Kakari-geiko : est une sorte de randori dans lequel on impose un thème. On peut donner comme exemple : Tori a un rôle offensif, il attaque constamment Uke qui doit se défendre sans toutefois
bloquer complètement Tori afin de lui permettre de travailler. On peut appeler cela une opposition standardisée.
Randori : se traduit par « saisies libre ». Le randori est une forme de combat souple, dans lequel les deux judokas sont partenaires plus qu'adversaires puisqu'ils
doivent permettre à l'autre de travailler. Il faut donc ne pas bloquer l'autre, tout en opposant une résistance modérée pour simuler les conditions d'un combat. C'est un exercice difficile à
réaliser dans cette optique.
Shiai : "Combat martial de la compétition pure où aucune erreur n'est permise sous peine de perdre le combat". En pratique, c'est le nom des compétitions organisées
pour valider l'UV d'efficacité au combat. Cette UV est nécessaire pour l'obtention des différents dan de ceinture noire. Il s'agit d'accumuler un certain nombre de points en gagnant ses
combats par Ippon ou Waza Ari. Pour les 1er et 2ème Dan, il est nécessaire de marquer 100 points, puis 120 points pour les 3ème et 4ème. L'accumulation de 44 points consécutifs (soit au
minimum 3 victoires par Ippon et 2 victoires par Waza Ari d'affilé) vaut validation de l'UV.